Ce chant se lance généralement une fois minuit passé.
Il est minuit,
La femme du roulier
S’en va de porte en porte,
De taverne en taverne,
Pour chercher son mari, )
Tireli, )
Avec une lanterne. (bis)
Madam’ l’hôtesse,
Où donc est mon mari ?
Ton mari est ici,
Il est dans la soupente,
Il y prend ses ébats, )
Tirela, )
Avec notre servante. (bis)
Cochon d’mari,
Pilier de cabaret,
Ainsi tu fais la noce,
Ainsi tu fais ripaille,
Pendant que tes enfants, )
Tirelan, )
Sont couchés sur la paille. (bis)
Et toi la belle
Aux yeux de merlan frit,
Tu m’as pris mon mari,
Je vais te prendr’ mesure
D’une bonn’ culott’ de peau, )
Tirelo, )
Qui ne craint pas l’usure. (bis)
Tais-toi ma femme,
Tais-toi, tu m’fais chier !
Dans la bonn’ société,
Est-ce ainsi qu’on s’comporte ?
J’te fous mon pied dans l’cul, )
Tirelu, )
Si tu n’prends pas la porte. (bis)
Pauvres enfants,
Mes chers petits enfants,
Plaignez votre destin,
Vous n’avez plus de père,
Je l’ai trouvé couché, )
Tirelé, )
Avec une autre mère. (bis)
« Il a raison » ,
Sécrièr’nt les enfants,
« D’aller tirer son coup
Avec celle qu’il aime
Et quand nous seront grands, )
Tirelan, )
Nous ferons tous de même. » (bis)
« Méchants enfants,
Sacrés cochons d’enfants » ,
S’écri’ la mère furieuse
Et pleine de colère,
« Vous serez tous cocus, )
Tirelu, )
Comm’ le fut votre père. » (bis)
Référence(s)
- Academicus Sanctæ Barbæ Ordo (Ordre Académique de Sainte Barbe), Le Bitu Magnifique [en ligne], Université Catholique de Louvain, consulté le 03/11/2018