Gaudeamus Igitur | CB Philo et Lettres

Le Gaudeamus igitur, aussi appelé plus sobrement le Gaudeamus, est considéré comme l'hymne international des étudiants.

Gaudeamus, igitur, juvenes, dum sumus (bis)

Post juncundam juventutem post

molestam senectutem

Nos habebit humus. (bis)

 

Ubi sunt qui ante nos in mundo (bis)

fuere ?

Vadite ad superos, transite ad inferos

Ubi jam fuere. (bis)

 

Vita nostra brevis est, brevi finietur, (bis)

Venit mors velociter, rapit nos atrociter.

Nemini parcetur. (bis)

 

Vivat academia ! vivant professores ! (bis)

Vivat membrum quodlibet ! Vivat membra quaelibet !

Semper sint in flore ! (bis)

 

Vivant omnes vigines, facile

formosae ! (bis)

Vivant et mulieres, tenerae, amabiles,

Bonae, laboriosaae. (bis)

 

Vivat et respublica et qui illam regit ! (bis)

Vivat nostra civitas, maecenatum

caritas,

Quae nos hic protegit ! (bis)

 

Pereat tristitia, pereant osores, (bis)

Pereat diabolus, quivis antiburchius

At que irrisores ! (bis)

Précision

À Liège, les 3ème, 4ème et 6ème couplets ne sont pas chantés.
La personne ayant commencé le chant indique donc Ad quintam afin de passer au 5ème couplet et Ad ultimam pour passer au dernier couplet. Cantus ex signifie la fin d'un chant.

Traduction

Réjouissons-nous, tant que nous sommes jeunes (bis)

Après une jeunesse agréable

Après une vieillesse pénible

La terre nous aura (bis)

 

Où sont ceux qui furent sur terre avant nous (bis)

Ils ont été vers les cieux

Ils sont passés par les enfers

Où ils ont déjà été (bis)

 

Notre vie est brève, elle finira bientôt (bis)

La mort vient rapidement

Nous arrache atrocement

En n’épargnant personne (bis)

 

Vive l’école, vivent les professeurs (bis)

Que chaque membre vive

Que tous les membres vivent

Qu’ils soient toujours florissants ! (bis)

 

Que vivent les vierges, faciles, belles (bis)

Vivent les femmes

Tendres, aimables,

Bonnes, travailleuses ! (bis)

 

Vive la république et celui qui le dirige (bis)

Vive notre cité

Et la générosité des mécènes,

Qui nous protège ici (bis)

 

Que s’en aille la tristesse, les ennuis (bis)

Que s’en aille le diable,

Maudit de la patrie,

Et des autres ! (bis)

Créé au XVIIIème siècle
Origine Anonyme