Le Cul de ma blonde | CB Philo et Lettres

J’ai tâté du vin d’Argenteuil
Mais ce vin m’a foutu la foire,
J’ai voulu tâter de la gloire,
Une balle m’a crevé l’œil.
Des catins du grand monde,
J’ai tâté la vertu.
Des splendeurs revenu,
Je veux tâter le cul
De ma blonde. (bis)
Des splendeurs revenu,
Je veux tâter le cul. (bis)
Des splendeurs revenu,
Je veux tâter le cul (bis)
De ma blonde. (bis)

 

Y'a des gens qui font la grimace
En voyant monsieur le Curé
Qui promène dans une châsse
Un bon Dieu en cuivre doré.
Ce système qu’on fronde
Serait bien mieux reçu
Si foutant là l’Jésus,
On promenait le cul
De ma blonde. (bis)
Si foutant là l’Jésus,
On promenait le cul. (bis)
Si foutant là l’Jésus,
On promenait le cul (bis)
De ma blonde. (bis)

 

« Mon fils », me dit un vieux derviche,
« Souffrez qu’on vous le dise :
À baiser sans permis d’Église,
Vous perdez le Paradis. »
« Vous vous foutez du monde ? »,
Dis-je à ce noir cocu,
« Le Paradis perdu
Vaut-il un poil du cul
De ma blonde ? (bis)
Le Paradis perdu
Vaut-il un poil du cul ? (bis)
Le Paradis perdu
Vaut-il un poil du cul (bis)
De ma blonde ? » (bis)

 

Preux guerriers, vaillants conquérants,
Fi de la gloire qui vous éclope,
Votre maîtresse est une salope
Qui vous pince en vous caressant !
Empoigne-moi la fronde
Et la lance et l’écu,
De peur d’être cocu,
Moi j’empoigne le cul
De ma blonde. (bis)
De peur d’être cocu,
Moi j’empoigne le cul. (bis)
De peur d’être cocu,
Moi j’empoigne le cul (bis)
De ma blonde. (bis)

 

Puisqu’ici-bas l’homme jeté
Doit mourir comme une victime,
Je me fous d’un trépas sublime,
J’emmerde l’immortalité !
Puissé-je en passant l’onde
Du fleuve au dieu cornu
Godiller ferme et dru
Et mourir dans le cul
De ma blonde ? (bis)
Godiller ferme et dru
Et mourir dans le cul. (bis)
Godiller ferme et dru
Et mourir dans le cul (bis)
De ma blonde.