Chanson de marins datant du XVIIIe siècle, elle est inspirée de la ballade de Schiller « Le Plongeur ».
Il était une frégate
Larguez les ris (bis)
Qui s’app’lait « La Danaé »,
Larguez les ris dans les basses voiles
Qui s’app’lait « La Danaé »,
Larguez les ris dans les huniers
À son premier voyage …
La frégate a bien marché
À son deuxième voyage …
La frégate heurte un rocher
À son troisième voyage …
La frégate a chaviré
De tout son équipage …
Un seul homme fut sauvé
C’était un quartier-maître …
Qui savait fort bien nager
Arrivant au rivage …
Il vit un’ femme éplorée
Belle comme une frégate …
Française et pavoisée
Il lui dit : « Oh ! La belle …
Qu’avez-vous donc à pleurer ? »
« J’ai perdu mon puc’lage …
Et ne puis le retrouver ! »
« Ne pleurez pas, la belle …
On va vous le rechercher »
À son premier coup d’sonde …
L’quartier-maîtr’ n’a rien trouvé
À son second coup d’sonde …
L’quartier’maître est vérolé
Moral’ de cette histoire …
Il ne faut jamais baiser
Moral’ de la morale …
Gardez-vous de l’observer
Référence(s)
- Academicus Sanctæ Barbæ Ordo (Ordre Académique de Sainte Barbe), Le Bitu Magnifique [en ligne], Université Catholique de Louvain, consulté le 15/09/2018