La Brabançonne d’une putain | CB Philo et Lettres

Je me souviens, lorsque j'étais jeune fille,
D'un jeune garçon qui passait par bonheur ;
Il me trouva si jeune et si gentille
Qu'il me fit voir sa grosse pine en chaleur ;
Et tout à coup, sous mes jupons s'élance,
L'énorme queue qu'il tenait à la main ;
Il déchira mon voile d'innocence,
Voilà pourquoi je me suis fait putain ! (ter)

 

Je ne sais pas si j'étais déjà coquine,
J'aimais déjà qu'on m'chatouillât l'bouton,
J'avais goûté de ce bon jus de pine,
J'avais reçu du foutre dans le con,
J'avais baisé, je n'étais plus pucelle,
Je chérissais le métier de putain,
Plus je baisais, plus je devenais belle
Voilà pourquoi je me suis fait putain ! (ter)

 

Quoique je ne sois qu'une fille publique,
J'ai de l'amour et de l'humanité,
Tout citoyen de notre libre Belgique
Doit baiser et jouir en liberté,
Pour de l'argent, le riche à ma fente,
Le pauvre, lui, peut en jouir pour rien ;
Pour soulager l'humanité souffrante,
Voilà pourquoi je me suis fait putain ! (ter)

Air connu La Brabançonne